A smile for marilé.. ou poisson d'avril à retardement.
Jeudi, 1er avril, dans le respect des traditions, j'ai improvisé une bête blague pour mon chéri. En allant faire mon pipi très matinal, sur le coup des cinq heures, j'ai sorti de mon congélateur un maquereau de belle taille et l'ai glissé tout au fond du sac de mon homme (sweet homme) à moi, en gloussant comme une andouille à l'idée qu'il mettrait la main dessus en sortant ses dossiers en cours ou en réunion. Blague innocente, vous en conviendrez sûrement.
Comme je n'ai pas revu chéri avant le lendemain soir, vendredi, j'ai oublié de lui demander s'il avait apprécié mes efforts créatifs.
Or, tout à l'heure, l'entendant maugréer dans son bureau, je suis allée m'enquérir des raisons de sa grogne latente.
"Ca pue dans mon sac, une infection !" m'explique-t-il en fourrageant dans ses papiers - relativement humides et poisseux.
Ha ! Le rire m'en secoue encore. Ce crétin n'avait pas trouvé mon poisson, c'est pour ça qu'il n'avait rien dit.
Vous pensez bien que du coup, quatre jours après, je n'ose pas confesser que je suis l'auteur de la facétie, pourtant, je sens qu'il penche pour ma responsabilité dans la blague plutôt que pour celle de ses élèves.
Voyons, chéri, tu n'imagines tout de même pas qu'à mon âge, j'irais me livrer à pareils enfantillages ?
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