Tit coup de gueule en passant.
Chétien de Troyes, vous
connaissez ? Chais bien, c’est réservé à l’élite qu’aime s’emmerder en
lisant. Bon, chacun son truc. Y’en a c’est
Comme mon Virgule hier, déjà à
moitié vaincu par un mal de tronche terrassant, et qui, vautré sur ma couette,
finit par m’implorer : Mais putain,
c’est quoi le sens de cette histoire de charrette, je vois bien qu’y a un truc,
mais QUOI ?
Bonne conne, je m’ai lancée dans l’explication, parcours initiatique, symbolique du renoncement du preux héros qui consent à aller délivrer sa belle juché sur une charrette plutôt que sur le fier destrier auquel son rang l’avait promis, bref, tout le bordel, y compris le sens de l’amour courtois.
Perplexité du môme. Ben putain…
Tu l’as dit bouffi. La dernière fois que j’ai entendu quelqu’un faire l’apologie de Chrétien de Troyes, c’était Robert Luchini. Que ça le fasse bander, lui, je le conçois. Mais qu’on vienne pas me raconter que ça présente un quelconque intérêt pour la marmaille, la preuve, c’est que l’amour courtois, ça faisait déjà tellement chier les gonzesses à l’époque qu’elles faisaient de la tapisserie à longueur de journée pour essayer de s’en distraire. Et je sais pas si vous avez déjà essayé de passer deux heures penché sur un tambour à broder, faut avoir le moral.
Allez, je sais pas quel est l’objectif du con qui choisit ce que les mômes doivent lire, mais c’est sûrement pas de leur faire aimer la lecture.