Melting pot de trucs heurtés
Tanto me gusta,
sabes,
Sentarme asi sola
Entre lune et étoiles
Whispering easy
songs,
Whirling in
the embrace
Del viento.
Tanto me gusta,
La luz en la sombra
De una par
de rosas
Surviving the
winter
Smiling secrètes.
Tanto,
Cuando se acaba
el pensamiento
When the
coffee’s burning the throat
Juste au moment
Où les étoiles oscillent
I feel el alma del mundo.
Ne te moque pas
Te digo la verdad
Mit worten
Una de las posibles
Smelling
roses in the cold wind.
Yé m’excouze pour les fotas en castellano, mais ça fait putain de longtemps. C’est parce que samedi, j’ai rencontré la mama, que j’avais pas vue depuis vingt ans. Une vieille en compagnie de laquelle je bossais à l’usine. On causait dans son espagnol en triant les pièces. Je travaillais là bas deux jours par semaine quand j’étais à la fac, et j’avais décidé de profiter de l’occase pour pratiquer un peu. Ben, j’y avais déjà vu avec les parents de ma copine José, mais ça confirmait. La génération des Espagnols qui sont arrivés dans la seconde moitié des années trente, ils ont jamais appris le Français, et ils ont oublié l’Espagnol. Alors vas-y que je te mélange tout, et que la cama devient el lito, les esse et les che indischernables. Tiens, la mère à José, qu’habitait avec nous à la fac (José, putain suivez-un peu) nous donnait toutes les semaines deux choux de son jardin, et on était les seuls étudiants à bouffer plus de choux que de spaghetti. Quand on revenait le vendredi, elle nous demandait invariablement si « on avait eu aché des choux ».
Chi, ch’est bon, on en a aché.
Il nous a fallu des mois pour
comprendre, même
Ha, non, putain, jamais.
Hé, n’allez pas négliger la beauté transcendante de ma belle polésie
juste parce que je vous conte des âneries juste après hein ?