j'aime les dimanches d'élection,
le rituel du vote en famille, j'aime croiser dans mon bureau les amis pas vus depuis longtemps, l'épluchage des résultats, la mauvaise foi des perdants sans paire de couilles, comme disent les mômes...
J'aime au petit matin aller voir les scores des communes qui sont un peu les miennes, parce que j'y votais autrefois, parce que j'y ai des amis, ou des ennemis, j'aime que le printemps m'annonce le revival espéré d'un PS auquel j'ai payé mon tribut dès hier, parce qu'il faut savoir faire preuve de maturité électorale et tirer les enseignements du passé.
J'aime les discussions avec mes fils ces dimanches, les controverses, les désaccords.
J'aime surtout voir que si j'ai raté bien des choses dans leur éducation, j'ai réussi (nous avons réussi) au moins à leur transmettre cet enthousiasme-là, et le mépris de l'abstentionnisme.