Magnifico !
Aujourd’hui, c’est la fête des pères. Si !
En prévision de cet évènement, nous nous en fûmes hier, Virgule et moi, faire l’emplette de quelques BD pour son papa. Pas facile, comme tâche, d’en trouver qu’il n’ait pas déjà !
Heureusement, mon glaçon mit d’entrée la main sur un Lanfeust qui manquait à la collection. Pour moi, j’errai un long moment, cherchant l’oiseau rare qui allierait joli dessin et texte comme j’aime. Oui mais, mais mais, je trouvais pas. Ou que des choses qui figuraient déjà dans ses étagères archi-pleines.
Dans ces cas-là, il faut faire appel aux forces surnaturelles, et se laisser guider par les ondes telluriques, yeux fermés, laissant glisser la main le long des tranches et ne s’arrêter que lorsqu’on sent qu’on l’a. Ouvrant les yeux, je découvris sous mes doigts un joli volume à couverture souple des éditions Sud-Ouest, portant en quatrième de couverture une citation de Molière Le théâtre n’est fait que pour être vu. En l’occurrence, vu et bien vu. J’étais tombée pile poil sur une adaptation BD de Georges Dandin, texte intégral du grand Baptiste agrémenté de Mickeys fort bien vus, que hop, je mis dans mon cabas. Chéri est pour lors plongé dedans.
Je salue ici l’idée, et la
réalisation de
Georges Dandin n’est pas celle des pièces de Molière que le grand public connaisse le
mieux. Remettre les classiques au goût du jour sans les dénaturer, en dessinant
le théâtre, c’était une fabuleuse idée. Allez-y voir sans réticence,
achetez-les pour vous, vos chiards ou vos voisins, vous serez surpris de les voir
se plonger sans effort cette la littérature qui non seulement n’a pas pris une
ride, mais prouve, une fois de plus, qu’en matière de texte et d’humour on n’a
jamais fait mieux.