Astellabe.
En septembre 2007, une toute petite demoiselle, elle avait 12 ans, m'avait inspiré ce poème. Aujourd'hui, Stella est morte, et je ne peux pas croire que plus jamais je n'entendrai son rire. A toi ma toute belle, je sais que ces trois lignes t'avaient fait plaisir, et je n'ai rien d'autre à t'offrir que des larmes.
Stella, c’est trois pommes empilées, menue, menue…avec de grands yeux noirs qui brillent. Elle a fait raccourcir ses oreilles d’Elfe. Dommage. C’était s’amputer d’une grâce.
Stella, quand elle dort pas, et elle se couche très tard, c’est qu’elle sourit.
Ou qu’elle rit franchement d’un air subtil du temps qu’il pourrait faire, si les choses étaient pas ce qu’elles sont.
Mais comme elle sait aussi faire la part du vrai, elle prend ses précautions. Elle joue sérieusement, souffle à sa fantaisie sur les dandy lions, chantonne et parpalège et s’en va se coucher.
C’est à ce moment là, quand elle quitte ses amis, qu’elle leur fait de très-compliqués au-revoir, avec des magies dans les mains, des caresses cabalistiques.