Fiacre.
Les fiacres, comme les carrosses, sont nés à Paris. On ne comptait, sous le règne de François 1er, que deux carrosses dans la capitale, celui de la reine et celui de Diane de France, fille illégitime d’Henri II. L’usage s’en répandit cependant si vite que dès 1563 le parlement demanda, sans succès, au roi Charles IX d’interdire leur usage en ville, tant ils embouteillaient les rues et provoquaient d’accidents. Les premières voitures publiques ne virent le jour que sous le règne de Louis XIV, sous l’impulsion d’un Monsieur Sauvage, qui donna le nom de l’Hôtel Saint Fiacre où il résidait à cette première entreprise de taxis. Les fiacres parisiens ne furent équipés de taximètres qu’en août 1904, afin d’empêcher les abus dont étaient coutumiers les cochers. Le mécanisme employé était d’ailleurs déjà connu des romains. Le taximètre était relié à l’une des roues du fiacre par un arbre de transmission qui, enregistrant le nombre de rotations de la roue, déclenchait tous les 400 mètres le rouage du taximètre qui affichait à chaque fois 10 centimes supplémentaires. Bien évidemment, si ce système limita les abus des cochers, il ne parvint pas à éradiquer les pratiques frauduleuses de la corporation des chauffeurs de taxi qui encore aujourd’hui sont réputés dégonfler légèrement les pneus de leur voiture pour faire plus de chiffre sur le kilométrage.