C'est qui la buse
qui m'a annoncé hier comme un scoop que c'était le printemps ? Y'a dix centimètres de neige sur ma fenêtre ce matin.
Peu importe, today is the day. Je serai de retour à Providence dans une quinzaine de jours, et je vois pas ce qui pourrait m'empêcher de fêter la fin des travaux ce soir après la réunion de clôture de chantier. Je vais finir le nettoyage aujourd'hui, puis mettre en route mon frigo, et y déposer quelques bouteilles de blanc. On en a pour deux bonnes heures de boulot, et ensuite, ensuite je crois que je vais être intenable, et que jules aura encore honte de moi quand dès la première moitié du deuxième verre, toute inhibition envolée, je m'arrêterai plus de causer, pour dire que des conneries d'ailleurs, mais j'en ai rien à secouer.
Hier, les fumistes ont posé ma cheminée, et y'a quand même eu un flottement, et quelques sourires à peine dissimulés quand j'ai sorti la tortue du micro ondes en leur demandant de la remettre à sa place, derrière le foyer. Pour ceux qui savent pas de quoi je cause, voir l'article "reliques" en date du 16/11/07.
Y'a des insignifiances qu'il faut pas négliger. Ce matin, la dernière fleur de l'orchidée que Laurence m'avait offerte en décembre pour la sortie de péril a chu dans mon café au moment où je passais avec ma tasse, et ça m'a tiré un sourire, même si mon chéri, qui comprend rien aux choses importantes est parti au boulot grinche comme un panier. Nonsense, aujourd'hui, c'est neige, mort d'une fleur et résurrection d'une maison de pierre qui sent le bois tout neuf, un vrai printemps de Marie. Come on, I'm so happy !
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