26 novembre 2007
Le poète amoureux
Viens,
Viens dans mon leurre
Regarde, je l’ai planté pour toi.
La lune est de plastoc et l’arbre de faux bois
L’herbe, là, sous nos pieds
C’est que du goudron vert
Et le ciel du charbon.
Les étoiles,
J’en ai pas mis beaucoup
Ca tourne à l’électrique
Et ça coûte des sous
Mais je sais que t’aimes ça
Alors… dis, c'est bien imité ?
Alors, qu’est-ce que t’en dis ?
Moi j’attends de ta bouche une vérité nue.
Elle a serré les lèvres
et le pull sur ses côtes.
Une vérité ?
Inside, elle a hurlé un rire sauvage. Y’a des hyènes qu’on peut pas contrefaire sans se déchirer en dedans.
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